1/07/2017

Au secours, qui est cette femme? Quand la préménopause nous afflige!



Depuis déjà plusieurs mois, mon corps ne m’appartient plus. Au fait, pour être plus claire, je ne me reconnais plus. C'est comme si une tempête m'envahis au plus beau de mes sommets, et je n'ai aucun contrôle. 

Oui, oui, malgré une année remplie de beaux succès et de défis relevés, en 2016, on me trouvait régulièrement dans un état de fatigue totale, marabou au point de pleurer pendant des heures sans aucune raison. À un certain moment, je croyais que je filais vers un surmenage, mais j’ai commencé à porter une attention plus particulière aux symptômes, aux moments dans le mois ou se passaient les crises, et surprise, j’ai compris que je me retrouvais en pleine préménopause!

Je pourrais vous parler de toutes les anecdotes de perte de mémoire, mais je ne m’en souviens plus. Je pourrais vous parler de la prise de poids, des rages de sucre ou les rages tout court…

Je ne compte plus les nuits d’insomnie, à regarder passer les minutes … dans l’accueil en me disant que la préménopause fait partie des beaux cadeaux de la féminité et que je n’ai qu’à rester là, à relaxer….

Ah! J’aimerais bien relaxer, mais voilà que la crise d’angoisse se déclenche, me laissant une fois de plus à me demander si je suis en train de mourir étouffée ou si je m’en fais pour rien.

Les épisodes durent de 2 heures à 10 heures et quand c’est une mauvaise journée, c’est un peu comme le jour un de nos menstruations, x mille.

Je vois ma famille arriver dans mon bureau en me regardant et disant que j’ai l’air fatigué, ou ma mère ou mes amies qui me demandent comment je vais et leur répondre… “As-tu une autre question?”

Et dans ces moments de grande fatigue, l’entrainement, j’oublie ça! Moi qui suis en pleine préparation pour mon prochain défi qui est un triathlon, je me retrouve presque incapable de m’activer… Je vous entends me dire que je suis capable, que je n’ai qu’à prendre la décision et d’y aller et croyez-moi, j’ai mis cette technique en application à plusieurs reprises, mais il y a des jours ou même une rencontre avec Céline ou Oprah ne réussirait pas à me faire sortir de la maison!

Voici un point important à vous rappeler…. Je suis une fille d’action! Je me fixe des objectifs, je les réalise et je passe ensuite au prochain! Je suis celle qui motive les autres et qui adore son travail d’accompagnatrice, d’enseignante, etc.

Imaginez alors le défi que je vis présentement avec cette nouvelle réalité qu’est mienne. Je ne me reconnais plus. J’ai mal à mon âme la moitié du temps et le reste du temps je tente de récupérer.

Lorsque les gens auprès de moi m’offrent d’en jaser, je me vois dans l’obligation de répondre qu’il n’y a rien à dire et que plutôt qu’être négative (ce qui ne me ressemble pas du tout) je préfère rester silencieuse. D’ailleurs, ce texte, je n’aurais pu l’écrire hier à pareille heure, car j’étais, une fois de plus en “mode survie”.

Pourquoi je partage cette histoire aujourd’hui? Parce que c’est la vraie vie. Parce que si tu es, comme moi dans cette phase de ta vie, sache que tu n’es ni folle ni seule. Sache aussi que tout n’est que temporaire (bien que cette fois, ça risque d’être un temporaire long).

Les filles, nous ne sommes pas folles! Nous sommes femmes! Je sais que plusieurs personnes auront plein d’idées à partager pour nous aider à passer à travers, alors go! Partagez! Commentez! Aidez les femmes qui me suivent et qui vivent le bonheur de la préménopause à passer à travers. Personnellement, je ne passerai pas une autre année comme ça, alors je suis très ouverte aux idées.

Bonne année gang!