La semaine dernière, j'ai monté le Mt Tremblant avec ma partenaire du Machu Picchu, Nathalie. Cette semaine, j'ai eu tellement mal à mes tendons d'achille que je ne suis pas allée courir du tout. Hier, j'ai fait 29 km de vélo. Ce matin, j'avais un peu de douleur mais surtout, j'avais de la peine.
Ceci dit, je me suis réveillée ce matin, pas avec un envie d'aller courir, mais plutôt avec l'envie d’aller « m’oxygéner le cerveau » comme le dit si bien ma maman. Alors, pas de programme d’entraînement, pas d’attentes, pas de pression. Juste moi, le soleil et ma musique.
Je me suis demandé ce que j’avais à apprendre de tout ça? Avec un demi-marathon à faire à New York dans moins de deux mois, qu’est-ce qui se passe? Ce qui est monté c’est de faire la paix. Je n’ai pas à mettre un nom sur cette émotion, ni d’essayer de la comprendre. Il me faut juste accueillir cette paix. J’ai pris 3 grandes respirations.
C’est drôle, immédiatement après, j’ai eu plein de réponses.
1) Quand je me suis mise à l’entraînement
il y a 3 ans, j’ai marché… de très longues distances, sans douleur. Hmmm,
suis-je obligée de courir si fort pour réussir? Non!
2) Quand je fais du vélo et de la
montagne, suis-je en entraînement aussi? OUI!
3) Pour faire le Machu Picchu, ai-je
besoin de courir 21 km, ou de me tenir sur mes deux jambes, fortes de toutes
ces bonnes actions. (Mon défi sera bien plus grand si je suis blessée sur cette
montagne) J'ai besoin d'endurance, de force!
Et c’est là, que j’ai choisi d'être en paix. J’ai fait mon 5 km quand même…. En environ 50 minutes. Mais au moins j’y suis allée. Et j’ai l’énergie qu’il me faut pour faire ma journée!
Bon samedi, gang!
Caro J